La sobriété numérique

Près de 4% des émissions mondiales de gaz à effet de serre sont imputables au numérique. Pour donner un ordre d’idée de ce que cela représente, le trafic aérien en génère 3%. Et ces émissions vont aller croissant avec l’augmentation de la digitalisation du monde.

Alors que la dématérialisation est d’abord perçue comme écologique, avec par exemple une réduction de l’utilisation du papier au profit des mails, ou une réduction des déplacements grâce à la possibilité de réaliser des activités à distance, via une plate-forme en ligne, elle a en réalité un impact fort sur l’environnement. Pour tout appareil électronique, et donc toute démarche nécessitant un tel appareil, il y a en effet un coût écologique, au niveau de sa fabrication, de son transport, de son fonctionnement, de son traitement en fin de vie.

Cet impact environnemental incite les acteurs publics à réfléchir à davantage à la sobriété numérique. Il s’agit de mieux acheter et de mieux utiliser les équipements électroniques afin d’en limiter les effets rebonds négatifs. Quelles sont les actions possibles ? Quels sont les leviers dont disposent les collectivités locales ? Une transition numérique sobre est-elle réellement envisageable ou totalement utopique ?


Pour nous aider à répondre à ces questions, ou pour le moins à trouver le bon compromis, nous serons accompagnés par :

  • Vincent Courboulay, chercheur à l'université de La Rochelle et membre de l’Institut du numérique responsable
  • Eddy Poitrat, ingénieur Energie – Effet de Serre à la direction régionale Normandie de l’ADEME (Agence de la transition écologique)
  • Léo Donse, consultant numérique/ville intelligente chez Espelia, cabinet spécialisé dans la performance des services publics


Crédit musiques et habillages : Jason Shaw, Ouch et Romain

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