Vivre en proximité

A la faveur de la crise sanitaire, nous avons dû apprendre à vivre dans un périmètre de 1 kilomètre autour de notre domicile. Les notions de « ville du quart d’heure », de « circuit court », et plus largement de « proximité » se sont peu à peu imposées.

L’idée, c’est d’avoir accès, au plus près de chez soi, à des services publics, une offre de soin, des commerces, des loisirs, ainsi qu’un espace pour travailler. Les distances se réduisant, la mobilité change, faisant la part belle aux piétons et aux cyclistes, et la qualité de vie en est améliorée, les populations gagnant un temps précieux et retissant du lien social. La proximité implique également de produire et consommer localement, que ce soit des produits alimentaires ou de l’électricité.

Entre avantages environnementaux, lien social et bien-être, la ville de la proximité paraît idyllique. Peut-être un peu trop. Si en théorie on ne peut qu’adhérer, en pratique, les choses se corsent. Est-ce que la ville du quart d’heure est un objectif atteignable pour tous ? Peut-on nourrir en circuit-court toute la population ? La proximité est-elle réellement gage de lien social ?


Pour savoir si la ville du quart d’heure est, ou non, un objectif atteignable, nous serons accompagnés par 

  • Carlos Moreno, chercheur et directeur scientifique de la chaire Entrepreneuriat, Territoire, Innovation de l’université de Paris
  • Yuna Chiffoleau, sociologue et directrice de recherche à l’Inrae, l’Institut de recherche pour l'agriculture, l'alimentation et l'environnement.
  • Laurent Favreau, président du Sydev (Syndicat Départemental d’Energie et d’équipement de la Vendée) et maire de Venansault

 

Crédit musiques et habillages : Ouch & Romain, Jason Shaw, BBC, RemArc Licences, Joseph SARDIN / La Sonothèque

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