Karine Tuil

Karine Tuil le reconnait : « je dois tout à la littérature ». Un aveu d’autant plus poignant que sa grand-mère ne savait ni lire, ni écrire. Au micro d’Aurélie Lévy, l’écrivaine revient sur sa trajectoire artistique : de la poésie à la fiction, à la poésie… Elle nous raconte son incursion dans les mondes qui peuplent ses livres. Le milieu judiciaire et les procès aux assises pour « Les choses humaines », les centres de détention pour « Douce France », les organes anti-terroristes pour « La décision », les arcanes du pouvoir et la vie des soldats en Afghanistan pour « L’Insouciance ». Karine Tuil tacle des sujets toujours ancrés dans un présent contemporain. Sa capacité à saisir l’époque et ses enjeux tout en y sublimant, ceux plus universels de la condition humaine donne à penser que ses choix sont prémédités. Pourtant, à mesure qu’elle nous dévoile les méandres de son processus créatif, se révèlent les raisons souterraines et souvent inconscientes qui ont guidé sa plume. 


 

Écrire pour mieux comprendre l’incompréhensible. Écrire pour guérir. La littérature permet d’échapper au déterminisme social comme elle permet d’échapper à soi. 


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