Richard Berry, l'audience est ouverte

Pour Sacha, Le Grand Pardon, l'Union Sacrée, le Petit Prince a dit, l'Appat. Je m'arrête là car même lui ne se souvient plus du chiffre exact.

Plus de soixante dix films à son actif, six réalisations, il est également scénariste et parrain de nombreuses associations notamment celle dédiée à l'information et la recherche sur les maladies rénales génétiques (AIRG France).


C'est un monument du cinéma français, il a marqué les esprits et je ne sais pas vous mais moi perso, j'avais une affiche de Pour Sacha dans ma chambre d'ado.


Aujourd'hui ce qui le fait vibrer et le public avec lui, c'est la scène. Celle du Théâtre de la Michodière dans un spectacle intitulé "L'Audience est ouverte", mis en scène par Éric Théobald et dans lequel il incarne consécutivement quatre grands avocats à travers le prisme de leurs plaidoiries prononcées lors de quatre procès historiques et emblématiques du XXème siècle:


  • Maître Jakubowicz lors du procès de Klaus Barbie et ses crimes contre l’humanité;
  • Maître Labori avec le procès d’Émile Zola dans l’Affaire Dreyfus;
  • Maître Dupin sur la fin de vie;
  • Maître Molteni, dans un concours d’éloquence, sur le délit de solidarité;


Images d'archives projetées sur grand écran, immersion du spectateur juré, le temps du spectacle, ambiance sonore et musicale dignes de la tension d'une salle d'audience, le public plonge littéralement dans quatre moments d’Histoire et de Vérité.


Il y a plein de sujets que j'aurais voulu aborder avec lui mais voici ceux sur lesquels on a pris du temps :

  • Sa pièce magistrale qui fait un carton plein et qu'il faut aller voir avec des jeunes et dont les thèmes abordés le touche particulièrement
  • La dimension intemporelle de ces affaires passionnantes qui font malheureusement écho à des enjeux contemporains essentiels
  • Sa vision du cinéma tel qu'il a été il y a 20 ou 30 ans
  • La libération de la parole
  • L'importance de la réflexion et de la prise de recul à l'heure ou notre démocratie est en danger
  • Robert Badinter qui est venu le voir au théâtre Antoine à l'époque de "Plaidoiries"
  • L'antisémitisme ravageur et la nécessité de ne pas oublier l'histoire
  • Son coup de coeur littéraire : Triste Tigre de Neige Sinno
  • Et bien sur, plein d'autres sujets.


Je vous souhaite une excellente écoute avec Richard Berry.

Richard, un grand merci pour votre temps, votre sincérité et ce moment historique pour moi et la vie du podcast.


Hébergé par Acast. Visitez acast.com/privacy pour plus d'informations.