Tout ce qui vit — Élie Marek & Elias Boisjean

Si le mouvement socialiste historique a compté de nombreuses voix animalistes, force est de constater que l’une de ses branches, l’anarchisme, a témoigné d’un intérêt plus appuyé encore. De Louise Michel à la formation — ces dernières décennies — des principales organisations animalistes ou antispécistes, la pensée libertaire irrigue la cause animale. Son désir de mettre en évidence l’ensemble des processus sociaux de sujétion, de domination et de hiérarchisation n’y est pas pour rien. Ce texte raconte la création, dans les années 1910 et 20, de deux communautés végétaliennes dans l’Aisne puis l’Indre-et-Loire. À la tête de la première, une militante féministe, un ancien serrurier et un ancien tailleur de pierre. Il est pour eux question de rompre avec le capitalisme industriel et de refuser d’user de « sa force sur des êtres sensibles ». À la tête de la seconde, ce même serrurier : ne pas exploiter les animaux, c’était, disait-il, voir advenir « la Révolution immédiate ». Troisième volet de notre série « Luttes animales, luttes sociales ».


https://www.revue-ballast.fr/tout-ce-qui-vit/


Texte de Élie Marek et Elias Boisjean, lu par Cyrille Choupas et Mélanie Simon-Franza.



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