#35 Ludovic Humbert "Mon métier de détective privé est rythmé par les missions et les urgences"

Cette semaine, Vie au Carré mène l’enquête pour savoir quelle note Ludovic Humbert, 38 ans, marié et détective privé se donne pour évaluer son équilibre vie pro et vie perso.

Le dirigeant de l’entreprise H.A.R.P annonce la médiane positive : 7,5 ! Une note qu’il ne se serait pas forcément donné il y a plus de 10 ans. En effet, Ludovic a fait des études dans le but de devenir huissier de justice. Mais ce job ne lui plaisait pas et il a entamé une reconversion. Son bagage et son expérience dans le contentieux l’ont amené à s’intéresser au métier d’agent de recherche privé selon la formule officielle. Soit détective privé dans le langage du commun des mortels.


Une semaine qui change selon les dossiers à traiter

Et si au départ, ce changement de carrière n’a été qu’un choix « logique », notre enquêteur s’est pris au je : « c’est devenu une passion ». Une passion un peu dévorante ! En tant qu’indépendant et particulièrement avec son métier, Ludovic assure avoir du mal à séparer vie pro et vie perso. D’ailleurs ses semaines sont rythmées en fonction des missions et des urgences, ce qui peut l’amener à des horaires décalés.

Mais depuis 8 ans qu’il exerce cette profession, notre détective privé a appris à mettre des barrières. Ainsi, s’il acceptait tous les contrats à ses débuts, il se montre désormais plus sélectif. Déjà pour suivre son éthique et aussi pour ne pas exploser en plein vol puisqu’il est seul dans son entreprise. « Avant d’accepter un dossier, je regarde si la demande est bien légale et légitime », précise l’enquêteur. Rien d’illégal donc et la demande de recherches d’informations ne doit pas juste être une envie de savoir, il faut un motif solide pour s’offrir les services de H.A.R.P !

Un recentrage sur les compagnies d'assurance pour un job plus épanouissant

Dans sa recherche d’un meilleur équilibre, Ludovic est en train de se spécialiser pour travailler uniquement avec des compagnies d’assurance et délaisser les demandes de particuliers. « Intellectuellement, ce n’est pas du tout le même cheminement, précise-t-il. Pour une fraude à l’assurance, il faut se creuser les méninges et mener une enquête pour trouver les morceaux, petit bout par petit bout. Et on voit le résultat. Dans les dossiers de particuliers, on ne sait déjà pas si on est du bon côté et si notre démarche aura eu un effet. »

Il a également appris à ne plus systématiquement décrocher son téléphone. C’est d’ailleurs l’outil qui le relie le plus à son travail et qu’il a du mal à lâcher, même en vacances. Il faut qu’il parte loin pour faire une vraie coupure. Il peut compter d’ailleurs sur sa compagne pour lui rappeler qu’un break s’impose dans leur emploi du temps. « Si je m’écoutais, je ne prendrais pas de vacances, assure-t-il. C’est pourtant nécessaire pour continuer à bien effectuer son travail. J'essaie d'avoir moins la tête dans le guidon au quotidien et je me surprends même à proposer des week-ends. »

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