Violences sexuelles et amnésie, quand le cerveau efface la mémoire pour se protéger

En France, un viol est commis toutes les 7 minutes. Chaque année en France, 93 000 femmes déclarent avoir été victimes de viol ou tentative de viol. Dans 90 % des cas, la victime connaît son agresseur. Chaque année en France, 225 000 femmes sont victimes de violences physiques et/ou sexuelles au sein du couple. En 2017, environ 1 million de femmes ont été confrontées au moins une fois à une situation de harcèlement sexuel au travail ou dans les espaces publics.


Je t’annonce la couleur, et elle n’est pas rose. Certes, la parole se libère peu à peu, mais les chiffres eux, ne changent pas. Ces chiffres ne reflètent qu’une partie de la réalité : quand on sait qu’une part des victimes souffrent d’amnésie post traumatique, alors on comprend que les vraies données sont édifiantes. Sans compter les enfants qui ne disent rien, les femmes et hommes qui ont peur de porter plainte. Et ceux qui ne se rappellent pas. Sauf qu’un jour, parfois, sans crier gare, le souvenir remonte. En pleine face, comme ça. Que faire alors lorsque l’on sait avoir été victime sans pour autant connaître son agresseur ? Quel comportement adopter lorsque l’entourage ne croit tout simplement pas à cette réalité? 


Aujourd’hui j’ai le plaisir d’accueillir Solène, que je remercie d’avoir osé me contacter pour parler fort de sa vérité. Une vérité qui dérange mais qui est bien là. Avoir subi des violences sexuelles dans l’enfance à des conséquences terribles sur le quotidien, même quand on ne s’en souvient pas vraiment. 


Vous pouvez retrouver les dessins de Solène sur son compte instagram : @unbrinartistique // et mon compte @marie_la_graine


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