« En attendant Godot » : quand on n'attend plus rien de Godot

Vous vous ennuyez au théâtre ? Samuel Beckett approuve. Invitation à conscientiser le temps qui passe, sa pièce culte « En attendant Godot » s'offre une nouvelle vie à la Scala, sous l'œil exigeant du metteur en scène Alain Françon. Je vous raconte dans cet épisode de Dramathis.


Après des décennies d'interprétations foireuses de critiques de théâtre, on connaît enfin la vérité sur Godot : on s'en fout. C'est pas moi qui le dis, c'est Samuel Beckett. En mettant l'accent sur l'attente, l'auteur pousse la frustration à son apogée et nous ramène inlassablement au réel. Un geste dramaturgique qui résonne encore aujourd'hui (et jusqu'au 8 avril au théâtre de La Scala).


André Marcon (Marguerite, Illusions Perdues, Les garçons et Guillaume, à table !...) et Gilles Privat (qui a notamment tourné pour Chantal Akerman) prêtent leurs traits à l'improbable duo phare de la pièce. Dirigés d'une main de maître par le metteur en scène (et acteur) Alain Françon. Que faut-il penser de son interprétation ?


Dramathis est la chronique théâtre de Madmoizelle, dix à quinze minutes pour rire, apprendre et dramatiser. Parce que la vie sans drama, c'est comme une blague sans chute.


Dramathis est écrit, réalisé et incarné par Mathis Grosos, mis en images par Audrey Godefroy, photographies de Emilie Rappeneau, promu par Hannah Monange et produit par Madmoizelle. Rédaction en chef : Marie-Stéphanie Servos.


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