Pourquoi ignore-t-on la mort dans l’assiette ?

Chaque année, on tue plus de 1050 milliards d’animaux pour les manger. Mais pourquoi la majorité d’entre nous semble ignorer la souffrance animale dans son assiette ?


Qui plus est sachant que ça ne risque pas d’aller en s’arrangeant : d’après différents rapports, avec la démographie galopante et la consommation de viande qui ne cesse de croître, la production mondiale de viande devrait augmenter de 75 % d’ici à 2050 pour satisfaire les presque 10 milliards d’humains qui peupleront alors la terre.


Dans ce huitième épisode de Plan Culinaire, deux jeunes femmes, autrefois omnivores, nous racontent comment leur rapport à la viande a changé. Nous avons aussi interrogé deux spécialistes pour savoir depuis quand l’être humain questionne l’exploitation et l’abattage des animaux : le philosophe Peter Singer, auteur de La Libération animale (1975), essai majeur qui a posé les bases d’une réflexion antispéciste, et Irène Courtin, en thèse de sociologie à l'université de Genève, qui s’intéresse aux mouvements animalistes.


Si la souffrance animale vous dérange, mais que vous continuez à manger du bifteck, ou si vous êtes végéta*ien·ne parce qu’elle vous est devenue insupportable, racontez-nous tout sur Facebook, Twitter, Instagram – ou par mail, pour plus d’intimité !


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Ressources citées dans l’épisode

La libération animale de Peter Singer

Les travaux d’Irène Courtin

La philosophie à l’épreuve de la viande (Le Monde)

Les chiffres sur le nombre d’animaux abattu chaque année (Le Monde)

Les enquêtes de L214 dans les abattoirs

L'abattage à la ferme (Reporterre)


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