Morgane Sézalory, de la fripe à... Sézane

Loin d’être calculé, le parcours de Morgane s’est dessiné à force de travail, de passion et d’éthique. « Comme je chinais beaucoup sur Internet, ma sœur m’a laissé un grand sac de pièces vintage à vendre (…) J’ai mis ses vêtements en scène, pris de jolies photos près d’un mur blanc ou d’une fenêtre. C’est à ce moment-là que j’ai découvert que j’avais une prédisposition pour composer avec des images, des matières, des couleurs. » Sont venus le succès, les voyages et toujours le travail… « C’était magique de travailler avec de belles pièces uniques, souvent faites à la main, dotées de couleurs dingues, de nuances et de finitions qu’on ne trouvait pas dans le prêt-à-porter moderne. Je les décousais, je regardais les montages, je les retravaillais. » Grâce au savoir-faire qu’elle acquiert, Morgane choisit de tourner la page du vintage, de créer des vêtements et de les vendre en ligne. Sézane est née. Désormais, le défi est de durer et d’innover. « Quand on a les moyens de bousculer les choses, il faut le faire ! » Sézane a d’ailleurs dépassé ses objectifs en matière d’écologie et tient à devenir une marque exemplaire à cet égard.

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