Claudine, de la maison de la presse à l'érotisme

Quand je l’ai connue, Claudine tenait son rang de vendeuse de journaux. La cinquantaine solide, sobre et avenante derrière son comptoir. Une tenancière de maison de la presse, somme toute. Puis un jour, je me suis abonnée à Libération et je l’ai reçu chaque matin dans ma boîte aux lettres. J’ai arrêté d’acheter mon journal chez Claudine. Quelques mois plus tard, en passant dans la rue, j’ai remarqué que sa boutique avait fait place à un magasin de lingerie érotique. Intriguée, j’ai jeté un oeil par la vitre. Claudine était derrière le comptoir. C’était Claudine, mais plus vraiment Claudine non plus. Elle avait fondu, teint ses cheveux, rayonnait comme jamais dans sa boutique boudoir violette, remplie de dentelles, nuisettes, huiles de massage, caches tétons mais aussi de quelques paires de menottes et de martinets. Il m’a fallu du temps pour oser lui demander ce qui s’était passé dans sa vie pour opérer un changement aussi radical. C’est impudique comme question. Mais Claudine a accepté de lever le voile. Voici l’histoire de sa transformation, et c’est aussi le premier épisode podcast des Déviations, des histoires de gens qui ont changé de vie. Extraits musicaux : Dr Frankenstein - Necrfago Stompin Riff Raffs - Wine Wine Wine Dr_Frankenstein - O Crebro do Morto licence Creative Commons freemusicarchive.org

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