Supprimer des mails pour sauver la planète, cette fausse bonne idée

Faire la chasse aux gaz à effet de serre, c’est bien, mais encore faut il savoir où les trouver. Car ils peuvent parfois se cacher dans des endroits incongrus: par exemple, votre smartphone. Car la pollution de votre vie numérique n’a rien de virtuelle. Alors on peut se dire qu’en supprimant ses mails, on a participé, au moins un petit peu, à la grande bataille de notre temps.


Sauf qu’en fait non, ou en tout cas pas vraiment. Trier vos mails a un impact ridicule sur le climat. Pire, c’est même contre productif. Pour réduire son empreinte carbone numérique, il faut déjà comprendre ce qui pollue vraiment. Et une fois qu’on a compris ça, il faut se rendre compte qu’on ne peut pas agir sur tout. C’est ce qu’on va découvrir dans ce nouvel épisode de L’enver(t) du décor, le podcast environnement du service science du HuffPost.


Les sources utilisées:

  • Le rapport de l’Ademe de 2018 sur l’impact environnemental de nos produits électroniques (cycle de vie complet)
  • Le rapport de l’agence internationale de l’énergie (IEA) sur la consommation des data centers
  • Pour le débat sur la consommation du streaming, la critique de l’IEA et la réponse du Shift Project.
  • Le rapport du Sénat évoquant l’empreinte carbone numérique
  • Le site EcoInfo du CNRS qui regroupe plusieurs données sur les impacts environnementaux et sociétaux des technologies de l'information et de la communication
  • Le rapport de la Commission des comptes sur les transports et l'impact du trafic aérien



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