Un conte de Noël pour enfin savoir si un sapin peut être écolo

Pour sauver la planète, faudra-t-il sacrifier le sapin de Noël? En septembre dernier, le maire écolo de Bordeaux, Pierre Hurmic, a expliqué qu’il ne mettrait “pas d’arbre mort sur les places de la ville”.

Derrière cette polémique, quel est le coût environnemental caché derrière l'arbre de Noël dans notre salon? En clair, peut-on encore couper des sapins juste pour fêter Noël en 2020?


La réponse courte est oui, sans hésitation. Même en s’y prenant de la pire manière, cela ne représente que 0,14% de l’empreinte carbone annuelle moyenne d’un Français. Une goutte d’eau dans l’océan du réchauffement.


Fin de l’histoire? Pas vraiment, car cette question en appelle d’autres, bien plus complexes. Pour les aborder avec légèreté, Le HuffPost a imaginé un conte de Noël écolo dans cet épisode de fin d’année de L’enver(t) du décor, notre podcast environnement.


Les sources utilisées:

  • Un article sur la polémique sur le sapin de Noël de Bordeaux et les explications de Pierre Hurmic
  • L’empreinte carbone d’un sapin de Noël naturel ou en plastique est calculée en estimant le cycle de vie complet. L’analyse de la société de conseil Ellipsos est l’une des plus poussées. D’autres travaux (ici, ici et ) arrivent à des résultats dans les mêmes ordres de grandeur.
  • L’empreinte carbone moyenne d’un Français est de 11200 kg d’équivalent CO2 émis par an, selon le gouvernement. C’est en rapportant le coût d’un sapin de Noël (entre 3,5 et 16 kg environ, en fonction de la fin de vie de l’arbre une fois les fêtes passées) que le pourcentage a été calculé: de 0,14% à 0,03% de l’empreinte annuelle
  • L’inventaire forestier de l’IGN répertorie la surface forestière depuis 1840, le volume, mais aussi le nombre de “tiges”, plus ou moins équivalent au nombre d’arbres.
  • Le rapport de l’IPBES sur la biodiversité, qui évoque la monoculture
  • Le label Plante bleue
  • Catherine Collet est

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