Adolescence et transition de genre : pourquoi certains appellent à la patience

Le nombre de transitions de genre a été multiplié par dix entre 2010 et 2020, selon les chiffres de la Caisse nationale d'assurance maladie. Elles permettent à toutes les personnes assignées à un genre dans lequel elles ne se reconnaissent pas d’en changer, pour pouvoir enfin vivre pleinement leur vie. Il est d’ailleurs possible de transitionner dès l'adolescence, avec ou sans traitements hormonaux.

Dans un rapport publié en février 2022, l’Académie Nationale de médecine appelle toutefois les jeunes mineurs qui souhaitent faire leur transition à patienter plus longtemps. L’organisation tient à les mettre en garde contre certains effets irréversibles des traitements, et recommande «de prolonger autant que faire se peut la phase de prise en charge psychologique».

Un collectif de parents inquiets abonde dans ce sens : que se passera-t-il si mon enfant regrette finalement son choix ? Ce cas de figure est pourtant extrêmement rare. Bérangère Lepetit, journaliste au service Société du Parisien, a rencontré un jeune «dé-transitionneur» qui souhaite revenir à son genre initial. Elle nous raconte son enquête dans Code source.

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