Le 5 octobre 2017, le hashtag metoo fait le tour de la planète et amorce une révolution féministe. Pourtant, cinq ans plus tard, ce mouvement en ligne n’a pas eu le même écho partout dans le monde : en Afrique francophone, par exemple, ces deux mots n’ont pas trouvé la même résonance. 

Au Sénégal, en Côte d’Ivoire et au Cameroun, trois jeunes femmes ont décidé de faire entendre leurs voix, de riposter en ligne avec leurs propres mots et, ainsi, dénoncer les violences dont elles sont victimes en tant que femmes noires africaines. Elles sont journalistes, communicantes ou chercheuses et portent un regard singulier sur les luttes féministes africaines. Au-delà de leurs hashtags, elles ouvrent la voie à une réflexion sur la condition des femmes noires africaines, liées au poids de l’histoire et aux traditions ancestrales. Un récit croisé mêlant vie personnelle et engagement militant.

#balancetonsaïsaï, #vraiefemmeafricaine, #jaidécidédevivre… Quelle est l’ampleur du mouvement de libération de la parole des femmes sur le continent africain ? De quelle manière ce mouvement se manifeste-t-il en Afrique francophone ? Comment des initiatives comme #metoo et #balancetonporc ont-elles participé à son évolution ? Comment se reconnaître et se faire entendre quand on ne connaît pas les mêmes réalités sociales que les femmes blanches européennes ou les femmes noires afro-américaines ?

Un podcast documentaire de Camille Descroix, produit dans le cadre de la résidence Les Voix Manifestes, portée par la Gaîté Lyrique, le Paris Podcast Festival et l’Agence Française de Développement. Réalisation : Lucile Aussel. Musique originale : Raphaël Giletti.

Merci à Ndèye Fatou Kane (compte twitter: @EneffeKei), Bintou Mariam Traoré (@BintouMariamT) et Minou Chrys-Tayl (@MinouChrystayl) d’avoir témoigné pour cet épisode. Merci aux quatre mentors de la résidence : Rokhaya Diallo, Marion Seclin, Benjamin Hours et Christophe Payet. Merci à Aurélie Ahouangonou et Apolline Lesueur.

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